Le 24 décembre 1994, à l'aéroport Houari Boumedienne d'Alger, et grâce à la complicité d'un inspecteur de la police des frontières, quatre hommes armés arrivent au pied de l'appareil dans un véhicule portant le label Air France. Ils ouvrent avec difficulté la porte avant droite de l'appareil, car la passerelle est trop haute et bloque l'ouverture de la porte[15]. Elle est reculée puis avancée à nouveau, une fois la porte ouverte, blessant un homme du GIGN. Laissez un avis ou votre critique pour le Film L’Assaut Streaming . À la suite de l'assassinat de Yannick Beugnet, le Premier ministre français exige et obtient le décollage de l'avion, en menaçant de rendre l'Algérie officiellement responsable de la mort des otages aux yeux de la communauté internationale et d'arrêter l'aide financière donnée à l'Algérie dans sa guerre civile. Les autorités algériennes font intervenir la mère du chef du commando, en lui faisant prendre contact par radio pour le supplier de se rendre. L'enquête sur le détournement de l’Airbus établira que le commando avait des complicités au niveau de l'aéroport et que l'un des quatre pirates avait de solides connexions avec l'ambassade de France à Alger : son frère était l'un des chauffeurs de l'ambassade[8]. L'organisation de la conférence doit permettre non seulement de gagner du temps pour préparer l'offensive et vérifier que les portes de l'avion ne sont pas piégées avec des explosifs, mais aussi d'accentuer la fatigue du commando[10]. En effet, l'avion était alimenté par l'APU ( Auxiliary Power Unit - Unité Auxiliaire d'énergie), petit groupe électrogène situé dans la queue de l'avion, consommant du kérosène et allumé durant la prise d'otage. Élevé à la dure, son aptitude aux arts martiaux l’amène très tôt aux frontières de l’ultra-violence et de la délinquance. La conférence de presse est alors à nouveau repoussée, sous le prétexte que les journalistes ne sont pas prêts ; le commando a définitivement perdu patience. Cet événement entraîna aussi l'arrêt des vols réguliers d'Air France vers l'Algérie jusqu'en 2003.[réf. Créée de toutes pièces par Christian Prouteau, un jeune capitaine épris d'aventures, l'unité a longtemps attendu la reconnaissance. Les quatre hommes font rapidement tomber les masques et prennent le contrôle de l'avion, déclarant être des mujâhidîn et brandissant des armes et des explosifs. VIDÉO - La Gendarmerie nationale a publié vendredi soir un document inédit montrant l'assaut du GIGN sur l'imprimerie où s'étaient retranchés les frères Kouachi. Ce mouvement impromptu perturbe le GIGN, qui doit se réorganiser. Coups de feu. Il raconte la libération par le GIGN des passagers d'Air France, pris en otages par des islamistes en 1994. Jacques Chirac, né en 1932 et décédé le 26 septembre 20... Née le 28 octobre 1938, la comédienne nous quittait le ... Robert Badinter, né en 1929, est un avocat et un homme ... Mathilde Seigner est une actrice française de cinéma et... Charles Aznavour, chanteur franco-arménien est né le 22... Danielle Darrieux, née le 1er mai 1917 est une actrice ... Patrick Modiano, né le 30 juillet 1945, est un écrivain... Marceline Loridan-Ivens est morte mardi 18 septembre 20... Artiste franco-chilien ,é le 17 février 1929 au Chili. Le commando exige la libération de deux responsables du Front islamique du salut : Abbassi Madani et Ali Belhadj. L'unité d'élite, acheminée sur place dans un « sister-ship » (avion Airbus en tout point semblable, pour se familiariser avec l'appareil et préparer l'intervention), reste 17 heures clouée sur le tarmac de l'aéroport de Palma avant de redécoller vers la métropole[13]. Le commando prend contact avec la tour de contrôle marseillaise et exige 27 tonnes de carburant. Ils sont surnommés par les passagers le tueur (celui qui abattra les deux premiers otages), le maboule et Bill, en raison de leur comportement[7]. Denis Favier , commandant du GIGN de 1992 à 1997. Avec les sirènes des ambulances comme fond sonore, le commandant Favier envoie un message radio laconique à la tour de contrôle : « Opération terminée, pertes limitées »[14]. Accidents et incidents aériens de la série télévisée, Mayday-Dangers dans le ciel, saison 2 ép. En décembre 1994, un commando du GIGN, le Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale, intervient pour tenter de délivrer les passagers d’un Airbus de la compagnie Air France pris en otage par un commando terroriste du GIA, le Groupe islamique armé. En mars 2014, le GIGN fête ses 40 ans. C'est en début d'après-midi, peu après 14h, que le GIGN a donné l'assaut, parvenant à abattre le suspect. Les trois autres se nomment Mustafa Chekienne, Makhlouf Benguetaff et Salim Layadi[6]. Une rafale de Kalachnikov AK-47 le touche à l'avant-bras et lui fait rater sa cible, une seconde rafale le touche encore à l'avant-bras et vient déchiqueter le kevlar de son gilet pare-balles, une troisième rafale d'Uzi le touche à la poitrine et se termine par une balle brisant la visière de son casque, le projetant en arrière[18]. Découvrez des commentaires utiles de client et des classements de commentaires pour L'assaut : Le GIGN au coeur de l'action sur Amazon.fr. Denis Favier, le chef du GIGN, reçoit l'ordre de « projeter » ses hommes sur Majorque, île espagnole la plus proche d'Alger, sans risquer un incident diplomatique pour cause d'ingérence. Installation des rampes d'évacuation mobile. Porte forcée, introduction dans l'avion. Le film « l'Assaut » sort mercredi dans les salles. souhaitée]. La prise d'otages du vol 8969 Air France (AF8969, AFR8969), vol d'Air France reliant Alger à Paris, par quatre membres du Groupe islamique armé (GIA), se déroula du 24 au 26 décembre 1994. L'échange de tirs se poursuit entre les hommes du GIGN et le dernier preneur d'otages, caché sous la tablette de navigation de l'appareil. L'Assaut est un film réalisé par Julien Leclercq avec Vincent Elbaz, Gregori Derangère. Genre : Découvertes Durée : 53 minutes Réalisateur : Vanina Kanban Nationalité : Français Année : 2013. Devant le refus des autorités algériennes, les preneurs d'otage exécutent à 13 h 30 un premier passager, l'officier de police algérien sur la passerelle avant de l'avion. Bande d’annonce ( BA ) en cours de chargement depuis Youtube ou Dailymotion . Les caméras de télévision filment toujours lorsqu’un membre de l’équipage se jette du cockpit par un hublot pour fuir la fusillade. Pourtant, depuis qu'il a suivi en direct à la télévision le célèbre assaut du GIGN sur un Airbus à Marignane, alors qu'il avait 16 ans, Philippe B. a pour nouvelle ambition d'intégrer le "Groupe". Les terroristes réclament de décoller pour Paris afin de s'y exprimer lors d'une conférence de presse. Le 9 mars 2011, sortie du film tiré du livre, L'Assaut, retraçant la prise d'otages de l'avion Alger-Paris.Ce film d'action exceptionnel avec Vincent Elbaz dans le rôle-titre a été présenté en avant-première au festival de Sarlat, Grand prix du public et prix du meilleur acteur. La gendarmerie nationale a publié sur sa chaîne youtube un extrait de vidéo montrant l'assaut du GIGN contre les frères Kouachi. L’Assaut ne trouve jamais l’intensité qu’on attend de lui, et ne réussit pas vraiment à nous toucher.Julien Leclercq tente de mettre l’accent sur les diverses réactions et procédures qu’impliquent la prise d’otage, retardant un peu trop l’attaque du GIGN. Leurs logiques vont s’affronter jusqu’au dénouement final. SUDORAMA, Mémoires du Sud de 1940 à nos jours. Durant le trajet de l'avion, les services du ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, sont informés de l'objectif probable des preneurs d'otages (via un appel anonyme reçu par le consulat de France à Oran) et décident que l'avion ne doit pas quitter Marseille, quel qu'en soit le coût[13]. Dans cette prise d'otage, les quatre algériens membres du commando font partie du GIA. Pendant plusieurs heures, les autorités françaises et algériennes communiquent et négocient. Deux gendarmes ont été blessés au cours de cette intervention. Celui-ci lance une grenade qui atterrit près de Thierry Prungnaud, toujours au sol, et qui a le réflexe de tourner le dos à l'objet pour se protéger de l'explosion. Devant 21 millions de téléspectateurs, l’assaut du GIGN va mettre un terme à cette prise d’otage sans précédent dans l’histoire du terrorisme… mais annonciatrice des terribles évènements du 11 septembre 2001. En début d'après-midi du 26 décembre, le GIGN est prêt à intervenir mais, à 15 h 45, le chef du commando terroriste, exaspéré par l'attente, exige du commandant de bord de l'Airbus A300 de déplacer l'avion vers la tour de contrôle, peut-être pour y faire sauter l'avion. Si vous ne voyez rien cliquez ici. Vous n'avez pas encore de compte ina.fret vous voulez vous abonner à notre Newsletter, Tous droits de reproduction et de diffusion réservés © 2018 Institut national de l'audiovisuel. Le commando accepte et, le 25 décembre à 13 h, libère 65 passagers. Samedi 24 décembre 1994. Un de ses membres ouvre une fenêtre latérale du cockpit et mitraille la tour de contrôle, au point que le PDG d'Air France, Christian Blanc, est contraint de se jeter à terre[10]. Stewards et hôtesses : Christophe Morin, Claude Burgniard, Gilles Dunis, Christiane Adenot, Nicole Chauvin, Silviane Bidault, Anne Dufrène, Richard Cleret et Ludovic Ulmer, « Le détournement de l'Airbus Paris-Alger » le, « Airbus Alger-Paris : 54 heures d'angoisse » le, « La prise d'otages du vol Alger-Paris, 54 heures d'angoisse », de Simon Thisse et Claire Denavarre, le, « Prise d'otage sanglante : le drame de Marignane » le 9 et le. À 17 h 12, le commandant du GIGN, Denis Favier, donne alors le signal de l'assaut, qui peut être suivi en direct sur la chaine LCI[14]. La situation avec les autorités algériennes restant au point mort, il est abattu à 21 h 30 d'une balle dans la tête et son corps jeté hors de l'avion. L'objectif présumé des terroristes était de faire exploser l'avion en vol sur la tour Eiffel ou la tour Montparnasse[1]. Quatre terroristes du GIA prennent en otage à Alger l'Airbus A-300 d'Air France reliant la capitale algérienne à Paris et les 227 personnes présentes à bord. Dans l'avion, reste toujours l'OMN (Officier Mécanicien Navigant) et le commandant de bord, ainsi que le dernier preneur d'otage. Malgré la violence de la fusillade, moins de trente personnes sont blessées. Les membres du commando, réfugiés dans le cockpit, tirent à travers la cloison, tandis que les gendarmes ripostent avec leurs armes et des grenades paralysantes. Synopsis. Le meneur est Abdul Abdallah Yahia, alias « l'Émir », 25 ans, ancien marchand de légumes et proche de Djamel Zitouni[4],[5]. La ville de Marseille est alors choisie comme escale pour effectuer un plein de carburant. Comédienne de théâtre et de cinéma (1907-1998). La prise d'otage commence à Alger, où l'appareil, un Airbus A300 de 220 passagers, stationne deux jours ; l'avion décolle ensuite vers Paris mais doit faire une escale pour un ravitaillement en carburant à Marseille, au cours de laquelle l'assaut du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) met fin au détournement. Devant 21 millions de téléspectateurs, l’assaut du GIGN va mettre un terme à cette prise d’otages. Un de ces passagers est un officier de police algérien en civil, qui demande des explications aux pseudo-policiers. À 21 h 30, un des otages, Yannick Beugnet[12], 28 ans, cuisinier de l'ambassade de France à Alger, est choisi parmi les passagers pour envoyer un message radio à la tour de contrôle, l'informant que si l'avion ne peut décoller immédiatement, tous les passagers seront exécutés. Une antenne du GIGN (AGIGN) est une unité d'intervention régionale de la Gendarmerie nationale française [1], [2].. Nous sommes le lundi 26 décembre, il est 3h33 du matin, quand l’Airbus d’Air France atterrit à Marseille-Marignane. Alger fut déclarée « zone à risque » ce qui isola encore plus l'Algérie[réf. La prise d'otages aérienne Alger-Paris, racontée de l'intérieur par un membre du GIGN. Le 3 août 1994, trois gendarmes et deux employés de l'ambassade française sont tués[3]. Note : le film L'Assaut, tout comme le livre de Roland Môntins et Jean-Michel Caradec'h sur lequel il est basé[19], indiquent que le troisième pirate de l'air n'a pas été abattu par Thierry Prungnaud, mais par un tireur d'élite placé hors de l'avion. Durant l'assaut, les caméras de télévision sont braquées sur l'avion lorsqu'un membre d'équipage (le copilote Jean-Paul Borderie) se jette du cockpit par un hublot latéral qu'il ouvre pour fuir la fusillade ; dans sa chute, il se casse le bras et le fémur.