Comme les ouvriers de la Commune en 1871, comme les bolcheviks à Léningrad. François Méjan, conseiller d'État (1960-1978), conseiller juridique de l'Église réformée de France, et président de la Société de l'histoire du protestantisme français (1978-1982)[157],[158] écrivit même que le clergé travaillait « à la sécession totale de la France d’outre-mer » et « favorisait les revendications nationalistes d’indépendance totale »[159]. Nature; Paganisme; Religion; Revues; Seconde Guerre mondiale; Souvenirs de soldat; Art; Tradition primordiale; Objets utilitaires; Fabricants. En décembre 1955, déjà 85 % des effectifs des soldats de l'Union française étaient rentrés en métropole. octobre 2017. Mais l'aspect communiste du Việt Minh, le déclenchement de la guerre de Corée en 1950, l'avènement d'une Chine communiste en 1949 qui assura une aide logistique importante au Việt Minh, et la confrontation de plus en plus avouée entre les États-Unis et le monde marxiste-léniniste achevèrent de transformer la guerre d'Indochine en un conflit armé ancré dans la Guerre froide. nécessaire] lorsqu’un évènement le justifie[129], étendant la méthode qui avait réussi avant la guerre à Paris-Midi puis Paris-Soir. En 1953, un an avant la fin de la guerre, l'électorat de droite montre ses doutes : seulement 2 % des électeurs RGR, 1 % des RPF et 0 % des « modérés » et des MRP estiment que leurs partis n'accordent pas assez d'importance à l'Indochine, alors que la question est très présente dans le débat politique. Des éléments du Việt Minh résidents au sud ont alors repris le combat contre ce gouvernement, menant alors à la Deuxième Guerre d'Indochine de réunification, plus communément appelée guerre du Viêt Nam, qui durera de 1954 à 1975. Selon les sources militaires, le nombre de captifs varie, à l'été 1954, entre 22 474 et 21 526. Des ressortissants français sont massacrés et des maisons pillées. Après avoir animé une émission de dédicaces aux militaires, il devient correspondant de guerre[43]. Ces derniers n’ont guère le temps de se ressaisir. En mars 1945, l'administration vichyste, qui était toujours en place, et l'armée française d'Indochine furent attaquées par les Japonais dans une opération appelée le coup de force du 9 mars 1945. Certains aspects font de cette guerre une guerre régulière ; d’autres permettent de la classer parmi les guerres irrégulières. Trois députés, l'abbé Pierre, le professeur Paul Boulet[Lequel ?] Visite de 9h à 10h ZA DU COUTIER 72400 CHERRE Lot 584 . Le quart des Français, en septembre 1945, est sans opinion à la question qui leur est pour la première fois posée par l'Institut de sondage IFOP : « Quel sera le sort de l'Indochine ? Dès la fin de 1946, le directeur du cabinet de d'Argenlieu tente d'étendre son influence à la presse écrite: il convoque René Dussart, correspondant de Paris-Presse après une dépêche du 20 décembre décrivant des bavures « commises par des militaires français sur la personne d'Annamites du Viêt-minh » qui avait entraîné un éditorial au vitriol de Franc-Tireur, mentionnant la lettre d'un soldat français comparant les faits au Massacre d'Oradour-sur-Glane. Plusieurs années de guérilla opposent alors le Corps expéditionnaire à l’Armée populaire vietnamienne, force armée du Việt Minh, qui passe progressivement à une guerre de mouvement de plus en plus audacieuse. (non exhaustive) : BODARD, Lucien. En mai 1953, Henri Navarre devient le septième commandant en chef en Indochine, censé « reconquérir l’initiative », salué par un article-fleuve du général Georges Catroux dans Le Figaro 21 juillet 1953[58]. La conquête des territoires, la destruction des forces militaires de l’adversaire ne sont que des étapes plus ou moins nécessaires qui conduisent à la … Philippe de Baleine et Willy Rizzo, « Dans Na-Sam assiégée », Paris Match, no 194, 29 novembre-6 décembre 1952. Jean Daniel et d'autres de L'Express négocient leur fusion avec France-Observateur[99], qui le 12 novembre 1964 se rebaptise Nouvel Observateur, pour un tirage revenu à 50 000 exemplaires[99], sauvé par le financier, Claude Perdriel[99]. Faute de marine adverse, on pourrait croire que les opérations navales furent limitées durant la guerre d'Indochine. Trouvez les Guerre D'indochine images et les photos d’actualités parfaites sur Getty Images. MA GUERRE EN INDOCHINE (1948-1951) de Pierre CARRIÈRE Relevé et présentation d'Edith Grandchamps, photos de Pierre Carrière. Trois semaines plus tard, quand la France reprend Saïgon dans l'espoir d'une reconquête, les quatre évêques vietnamiens s'y opposent, écrivant au pape pour qu’il reconnaisse l’indépendance du nouveau pays[34]. Le Viêt Minh reçoit du matériel de la part de la Chine devenue communiste en 1949. La race Affenpinscher est l'une des races de chien les plus anciennes ... à l' image de machine de guerre que beaucoup de gens se font du bull terrier. Dès 1957, se forme le Vietcong qui regroupe les communistes, les nationalistes, des bouddhistes du Viêt Nam du sud et le monde Arabe. Ils entrent en lutte armée contre le gouvernement Diem. L'AFP subit dès 1951 la concurrence de l'ACP, créée par deux groupes de presse de gauche. Il tente de redresser la situation, mais son état de santé ne lui permet pas de mener son projet à bien. Les économies d'échelle permettent d'être le mieux placé pour couvrir l'actualité internationale : France-Soir franchit le cap du million d'exemplaires dès 1953[128] ou 1954[réf. Philippe de Baleine et Willy Rizzo, « Dans Na-Sam assiégée », Paris Match, no 194, 29 novembre-6 décembre 1952. Article publié le 31 juillet 1954 dans la revue mensuelle illustrée "Indochine Sud-Est Asiatique", édité par la "Société Asiatique d'Éditions". « Indochine 1945-1946 le rendez-vous raté ». Quelques communistes étrangers, dont des Français, prêtent main-forte au Việt Minh dans cette entreprise. Union française : 75 581 morts, 64 127 blessés, Việt Minh et alliés : 300 000 morts, 500 000 blessés, 100 000 prisonniers, les royalistes de la Cour de Huê, comme la famille de, les pro-Japonais, qui fondèrent le parti « Dai Viêt » à la suite de l’intellectuel nationaliste. nécessaire]. Il lance une série d'offensives, et ne connaît guère de défaites tactiques, mais le CEF doit systématiquement se replier faute de moyens et d'avoir pu porter un coup décisif. André Denis, député de la Dordogne et ex-rédacteur en chef du journal catholique de Limoges, La Liberté du Centre, dirigé par Robert Schmidt, avait plaidé dès 1949 pour des négociations dans son journal, La Gazette du Périgord[153] .En 1950 se manifeste pour la première fois, au sein de ce parti un courant d'opposition important à la guerre[153], d'autant que le syndicat CFTC, traditionnellement proche du MRP, prend lui aussi ses distances avec la politique indochinoise[153]. L'a… Malgré ces deux plumes prestigieuses, Ce soir, qui dès la fin des années 1930 souhaitait donner la priorité à la lutte anti-fasciste sur l'anticolonialisme[138], couvre peu la Guerre d'Indochine. Abel Bonnard; Adolf Hitler ; Adriano Scianca; Alain de Benoist; Alain Thiémé; Accueil > Guerre d'Indochine. 1 – la seconde guerre mondiale : la rupture 2 – l'année 1946 ou les occasions manquées chapitre iii - des anciens combattants de la guerre d'indochine parlent chapitre iv - « vers la grande aventure » chapitre v - les villes et le contrÔle des axes de communications chapitre vi -la marine, l'aviation et le service de … La France accorde leur indépendance aux royaumes du Laos et du Cambodge, de la même façon qu'elle l'a accordée au Viêt Nam. Pourtant, si la fiction ne s’empare pas du sujet avant cette date, il reste qu’à partir de 1945, la guerre d’Indochine est présente sur les écrans à travers la projection des Actualités filmées ouvrant les séances de cinéma. Dès 1949, un projet signé de François Mitterrand, imagine une taxe spéciale pour la financer. Mouloudji ajoute lui Le Déserteur à son programme de concert le 7 mai 1954[179], jour de la défaite de Diên Biên Phu[179], mais en modifiant la fin, qui parlait de « je sais tirer » (sur les gendarmes, remplacée par « ils pourront tirer »[180],[181]. En 1949, la France, voulant créer un contrepoids politique à la République démocratique du Viêt Nam proclamée à Hanoï en 1945 et au Việt Minh, créé à Saïgon un État du Viêt Nam « indépendant » sous la direction de l'empereur Bảo Đại ramené à cet effet de son exil de Hong Kong. Élargissez votre recherche dans Universalis. Le 19 décembre 1946 marque le début de la guerre d'Indochine : après le bombardement du port de Haïphong le 23 novembre 1946 par l'artillerie de l'Armée de terre française, le Việt Minh , dirigé par Hô Chi Minh, décide de lancer une offensive ayant pour but la libération de la ville de Hanoï. À compter de 1950 et dès le début de l'année, le conflit est contesté par des actions violentes lors de la grève des dockers de 1949-1950 en particulier à Marseille mais aussi dans de nombreux ports de France. Le Viet Minh, fondé par Hô Chi Minh, déclenche un soulèvement en Indochine, alors occupée par les troupes japonaises de la Seconde Guerre Mondiale, malgré la colonisation française.Il prend le pouvoir à Hanoï au nord de l’actuel Vietnam. Le jeune André Stil, promu rédacteur en chef en avril 1950 juste après sa nouvelle sur les dockers de Dunkerque, le chef du service international Pierre Courtade, qui séjournera discrêtement dans les maquis Viet minh[58], fin 1952 début 1953, d'où il ramènera un numéro spécial de 80 pages[151], son adjoint et successeur Yves Moreau[58] y consacrent aussi de nombreux articles et livres, certains accusant Paris de complaisance à l’égard des « ex-nazis de la Légion étrangère » envoyés en Indochine[151] sur les missions les plus difficiles : sur les 72833 légionnaires qui y servirent, près de 12 % périrent soit le pire taux de pertes humaines[152]. Le grève est alimentée par le mouvement social qui a commencé à Dunkerque en soutien à la Grève des mineurs de 1948 mais a ensuite eu lieu fin 1949 à Marseille puis dans les autres ports français. Les Français quittent définitivement le Sud-Viêt Nam le 28 avril 1956, jour de la liquidation et de la dissolution du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) opérées par le général Jacquot[17]. Dans certains camps, de juillet à août 1954, le taux de décès atteint les 90 %[192],[193]. Paris Match, fondé en 1949 par Philippe Boegner et Paul Gordeaux, qui permet à l'industriel Jean Prouvost de revenir dans la presse[100], apporte à la couverture de la guerre des reportages photos riches et nombreux. Parmi eux Les Dockers de Georges Bauquier, et son inscription Pas un bateau pour l'Indochine et La Riposte, vaste fresque épique de 2,20 × 3 mètres, peinte en 1950 par Boris Taslitzky, probablement inspirée d'articles de presse[182], qui représente les dockers de Port-de-Bouc, repoussant les assauts des CRS et des chiens policiers, avec une Marianne brandissant le drapeau républicain. En août 1945, le Viêt Minh lance l'insurrection armée contre les Japonais qui viennent d'écarter, en mars, ce qui restait de l'administration française. Dès 1956, Le Monde devient propriétaire de son immeuble rue des Italiens et en 1960 sa diffusion s'envole, triplant en 10 ans pour atteindre 347 783 en 1971, puis près de 500 000 à la fin des années 1970[81]. Les 20 quotidiens communistes ne sont plus que 14 en 1953, et leur tirage a été divisé par deux. Pour établir les bases de la Fédération indochinoise voulue par la France, il reste à reprendre le contrôle du Laos, de l'Annam (Viêt Nam central) et surtout du Tonkin (Nord du Viêt Nam), où Hô Chi Minh a proclamé à Hanoï le 2 septembre la République démocratique du Viêt Nam. L'Aurore tirait en 1952 au-dessus de 400 000 exemplaires et grimpe à 500 000 exemplaires en 1956[118], l'année d'une innovation, l'illustration en couleur[119], mais c'est surtout grâce à la fusion en 1954 avec Ce matin[120], qui tirait encore à 120 000 exemplaires en 1952 [121]. In: Matériaux pour l'histoire de notre temps, n°29, 1992.Faire et refaire les armées - Penser et repenser les défenses , sous la direction de René Girault . Pour l'année fiscale américaine 1951-1952, le financement américain se montait à 330 millions de dollars, soit 20 % du coût de la guerre. Il en alors appelle aux lecteurs de Combat, dans deux numéros successifs, les 6 et 9 février 1950[84] , pour fonder avec une partie de la rédaction l'hebdomadaire anticolonialiste L'Observateur politique, économique et littéraire[91],[63]. Fin 1949, Bourdet signe aux côtés d'André Gide et Louis Jouvet[87] une pétition réclamant des négociations de paix[87]. Les heurts se multiplient. Il obtiendra tout de même une augmentation de l'aide américaine 1 et la mobilisation d'une armée vietnamienne. Les difficultés financières de ces deux hebdomadaires n'apparaitront qu'après l'été 1962: la fin des guerres coloniales fait perdre des lecteurs[99]. En août 1945, le Việt Minh, mouvement indépendantiste vietnamien d'obédience communiste, profitant du coup de force des Japonais de mars dans le contexte de la guerre du Pacifique, prit le pouvoir lors de la révolution d'Août, notamment dans la colonie française du Tonkin. L'Agence France-Presse se met dès 1950 à la recherche d'un statut d'indépendance, qui aboutira en 1955-1956, après avoir subi censures et intimidations du gouvernement français pour sa couverture de la Guerre. Le journal Libération, animé par un grand résistant proche du PCF, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, qui combat fermement la guerre a encore mieux résisté et reste proche de 100 000 exemplaires. La guerre est alors semblable à une lutte de décolonisation. Elle est prête à accorder l'autonomie politique, donc la liberté, aux différents pays indochinois. La Presse quotidienne régionale, qui a réclamé ce statut, en profite au cours des dix ans qui suivent, gagnant un millions d'exemplaires quand celui de la Presse quotidienne nationale stagne[71],[72]. L'amiral Thierry d'Argenlieu a pesé lui-même chaque mot[réf. C’est ce qui faisait dire à un expert qu’on « avait transformé l’armée en une industrie d’expansion. Pendant la guerre, Vivent les dockers de Robert Ménégoz sorti en juin 1950, qui filme les grèves contre la guerre, à Dunkerque, Rouen Saint-Nazaire, Marseille, Nice, La Pallice, Bordeaux, Cherbourg, Brest et Tunis[176] avec des images dérobées des cercueils des soldats français est interdit par la censure[176]. Par les accords de Genève de juillet 1954, la France reconnaît l'indépendance des pays indochinois et accepte la division du Viêt Nam en deux pays. La veille de son départ, il créé la commission « chargée d'étudier les réformes de l'AFP et de préparer un projet de statut ». Radvanyi, Janos (1980). De plus, les gouvernements du Cambodge, du Laos et de l'empereur d'Annam, pourtant protégés par les Français, demandent l'indépendance de leurs pays respectifs. Le nouveau gouvernement, dirigé par Mendès France, promet alors de conclure les accords de Genève au plus tard au mois de juillet 1954, ce qui advient le 22 juillet 1954. La France avait déjà perdu la guerre d'Indochine cinq ans avant Diên Biên Phu Temps de lecture : 7 min. : une histoire de l'Agence France-Presse (1944-1990)" par Bernard Ullmann, Jean Huteau 1991, "L’AFP, une entreprise unique, des origines à l’histoire de son statut d’exception, 1832-2015" par Jade Azzoug-Montane, Thèse de doctorat de l'Université Paris-Saclay préparée à l’Université de Versailles, Saint-Quentin-En-Yvelines, "Le monde en direct : De Charles-Louis Havas à l'AFP, deux siècles d'histoire" par Xavier Baron, aux éditions La Découverte, 2020, "L'Agence France-Presse en guerre d'Algérie" par Barbara Vignaux, dans la revue d'histoire. Complément photographique du «Journal d’Indochine 1949–1951» du gendarme Bernard Crombèke. Cette séparation, approuvée ensuite par l'URSS, fut entérinée par les accords de Potsdam. La difficulté de l'opinion à se faire une opinion sur la guerre d'Indochine est importante. Paul Carpita y filme en fondu enchaîné une voiture se muant en canon, symbole des espoirs déçus de la Résistance et prend le contrepied du film Un homme marche dans la ville, tourné et présenté en avant-première au Havre en octobre 1949, qui avait subi un tir de barrage de la presse communiste, lui reprochant de dépeindre les dockers domme « des ivrognes paresseux et brutaux, préoccupés surtout de bagarres et de coucheries ». Les troupes japonaises prirent, par exemple, les citadelles d'Hanoï et de Langson et en massacrèrent les Européens et les troupes annamites malgré les promesses faites en cas de reddition. En 1951, la Société des rédacteurs du Monde est créée, pour veiller à l'indépendance journalistique, avec 28 % des parts de la SARL Le Monde[80] et la totalité des droits de vote. 4 Cité in Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l’école française, La Découverte, Paris, 2004, p. 41. Baptisée Indochine en 1905, cette région regroupait plusieurs pays actuels : le Cambodge, le Laos et le Vietnam. 2À cette nature fondamentale des combats dans le cadre général de la guerre moderne, quelle qu’en soit la violence, s’ajoute le caractère fulgurant et imprévisible de l’affrontement qu’impose aujourd’hui l’adversaire irrégulier dans le cadre particulier de la guerre dite asymétrique. La guerre d’Indochine a constitué la première guerre d’indépendance post-Seconde Guerre mondiale. Le quotidien catholique bruxellois La Libre Belgique est ainsi très en pointe dans la critique de la guerre[47]. Mal vue par certains généraux[64] puis par le Viet Minh, qui finit par refuser d'accréditer un correspondant[64], l'AFP n'a droit qu'à quelques communiqués, parfois à survoler des champs de guerre[64]. La France, affaiblie par l’instabilité politique de la Quatrième République, doit gérer une guerre de plus en plus coûteuse et impopulaire. Comme Le Figaro ou L'Aurore, il est un des piliers de l'orchestration de campagnes d'opinion martelant que la France y défend la liberté[101] et relaie le lobbying civil, financier et militaire à chaque fois qu'il réclame un renforcement de l'effort de guerre[101]. Le Monde et Franc-Tireur[131] rapportent que dès avril 1948 que dix de ses militants sont poursuivis devant la 17e chambre correctionnelle en raison d'une affiche " contre la guerre d'Indochine, et défendus par l'avocat gaulliste de gauche David Rousset qui les a connu dans la Résistance[166]. Dès juillet 1947, 37% sont d'accord pour reconnaître l'indépendance du Viet Min ou négocier avec lui, soit autant que ceux souhaitant en priorité le rétablissement de l'ordre[60], qui eux-mêmes dès octobre 1950 ne sont plus que 27 %, 8 % préférant un « appel à l'ONU ou aux Américains »[60]. ». L’État français repense ensuite le statut de la fédération au sein de la nouvelle Union française. Ces critiques eurent de l'écho, paradoxalement, chez une frange d'anticléricaux socialistes partisans de l'Indochine française, qui évoquèrent le « Vaticform » par allusion au Kominform[34]. Deux mois après, c'est la défaite de Dien Bien Phu et 60 % des Français sont désormais contre la Guerre[60]. Elle opposait l'armée française aux troupes du mouvement Viêt Minh (rassemblement des nationalistes et des communistes vietnamiens). Il tire à 400000 exemplaires les premiers jours, en débauchant quatre journalistes du Monde dont il triple le salaire, puis s'effondre après quelques semaines. Il obtint la nomination d'un délégué apostolique au Vietnam, Monseigneur Dooley, mais sans influence réelle sur le cours des choses[34] malgré un soutien à l'empereur Bảo Đại[34], qui dès 1947 était prêt à remonter sur le trône[34] et y est parvenu en 1949 à l'instigation des Français en 1949 alors qu'il est un héritier de monarques qui avaient jadis persécuté les chrétiens[34]. Située au bout de la fameuse route sanglante, la RC4, Cao Bang est le lieu où se trouvait la garnison qui donnait l’occasion de contrôler les communications entre le Vietnam du Nord et la … Lucien Bodard, un ancien de la section presse-information du gouvernement provisoire chargé de l'Extrême-Orient[48] est recruté parFrance-Soir en 1948. La Loi des apparentements, importante réforme électorale permettant à la "Troisième Force" de ses maintenir au pouvoir malgré sa baisse importante lors des élections législatives françaises de 1951 n'autorise cependant pas les dissensions en son sein à aller au-delà de simples changements de tête à la direction de l'exécutif. Certaines unités réussirent à se dégager et à entreprendre une remontée vers la Chine (la colonne Alessandri par exemple) ou à tenir la jungle (des hommes des Jedburghs ou de la Force 136, parachutés pour monter des maquis anti-japonais et entraînés par les Britanniques en Inde et en Birmanie, certains de ces hommes reprirent plus tard les villes de Vientiane et Savanaketh au Laos). En 1953, l'évolution de la situation internationale va précipiter les événements. Les derniers militaires français quittèrent l'Indochine par le port de Saïgon en février 1958, soit 100 ans après la prise de Saïgon, en 1858[réf. C’est le début de la guerre d’Indochine. Le Laos et le Cambodge sont également concernés par le conflit, le Việt Minh soutenant des mouvements indépendantistes moins importants, le Pathet Lao et les Khmers issarak. Lorsque le Parti communiste chinois de Mao Zedong prend le contrôle de la Chine continentale, le Kuomintang de Tchang Kaï-chek se réfugiant à Taïwan, la Chine devient un allié de la République démocratique du Viêt Nam et du Việt Minh. Patrouille de choc, premier film français de guerre ne sort qu' en 1957, financé par un ex-militaire enrichi dans le trafic de piastres[185] et réalisé par Claude Bernard-Aubert reporter de guerre en Indochine pour Radio-France Hanoï [185] dès 1950, contraint par la censure à modifier son titre inital Patrouille sans espoir. En février 1950, François Mauriac lui reproche des articles soutenant le refus des cheminots de charger du matériel militaire[89]. Au RPF, pendant la Guerre, les gaullistes « critiquent systématiquement tout ce qui se fait en Indochine »[83]. Hélie de Saint-Marc, lui-même ancien de la guerre d'Indochine, rend un beau et délicat hommage aux soldats anonymes d'un atroce conflit. Les enquêtes n'ont permis d'identifier avec certitude que 3 768 décès au plus, le sort des autres prisonniers restant un mystère. Accueil > Politiques publiques > Citoyenneté > Devoir de mémoire > L'exposition sur la guerre d'Indochine au musée des Armes de Tulle > Politiques publiques > Citoyenneté > Devoir de mémoire > L'exposition sur la guerre d'Indochine au musée des Armes de Tulle