Non. Sur ce ticket figurent deux noms : le candidat à la présidence et celui à la vice-présidence des États-Unis. Par exemple, lors de l'élection de 2016, Hillary Clinton est parvenue à lever des fonds démesurés pour financer sa campagne creusant l'écart avec le richissime homme d'affaires Donald Trump. Initialement, la Convention désignait souvent le candidat arrivé second en tant que colistier. Afin de mieux tenir compte du vote populaire, un National Popular Vote Interstate Compact a été signé en 2006. À titre d’exemple, on peut citer l’élection présidentielle de 1972 où le candidat républicain Richard Nixon a été élu avec plus de 95 % des voix des grands électeurs alors qu’il n’avait emporté que 60 % des voix populaires. S'il le valide, le candidat mort devient officiellement le président élu et le XXe amendement, qui prévoit son remplacement par le vice-président, est immédiatement déclenché[4]. Le but de ce mécanisme unique est de permettre aux Américains, et non aux appareils politiques, de choisir les candidats des partis démocrate et républicain. Les électeurs ne se prononcent qu'une seule fois, les grands électeurs se contentent uniquement de répercuter le vote des électeurs. Le candidat du Parti démocrate désigné pour lui faire face est Joe Biden, vice-président de 2009 à 2017. Puis les candidats recherchent des soutiens financiers. Une partie de la campagne est dépensée dans des publicités à la télévision : c'est un excellent moyen de toucher un grand nombre d'électeurs. Pour nous aider à garder notre liberté de ton et notre exigence journalistique, Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Le nombre de grands électeurs est de 538, ce qui correspond aux effectifs de la Chambre des représentants (435 personnes) plus ceux du Sénat (100 personnes) plus trois grands électeurs pour le District of Columbia, le territoire de la capitale Washington. Mode d'emploi de l'élection présidentielle américaine version 2012. Le président républicain sortant Donald Trump devrait lui aussi être de la partie. Découvrez le calendrier des primaires et caucus ainsi que les candidats démocrates et républicains. Plusieurs fausses sociétés écrans sont ainsi créées et financent de façon quasi-anonyme les groupes politiques[14][source insuffisante],[15][source insuffisante]. Mais la critique la plus courante de ce principe est qu’il favorise le bipartisme ; en 1992, le troisième candidat, Ross Perot, n’a reçu aucune voix de grand électeur alors que les votes populaires en sa faveur ont avoisiné 20 %. Ils organisent ainsi des diners privés auprès d'hommes d'affaires fortunés ou de célébrités pour récolter de l'argent[9][source insuffisante],[10][source insuffisante]. De plus, ils sont situés à des endroits géostratégiques : sud-ouest, sud, sud-est, nord-est et nord. Toutefois, depuis cette date, les modifications résultent de changements dans les lois électorales de chacun des États et non d'une modification de la Constitution. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Au fur et à mesure que les résultats apparaissent, les candidats les moins cotés abandonnent la course et le candidat du parti est souvent connu bien avant que la Convention n'officialise le fait. Cependant, la faiblesse de ces candidatures vient des coûts faramineux qu'entraîne une campagne électorale à l'américaine. Ainsi, il apparaît que les Etats du Sud et des grandes plaines du Midwest sont acquis à Donald Trump. En ce mardi 8 novembre, les électeurs américains doivent choisir leur président. Ces deux États, qui sont loin de représenter l'ensemble des États-Unis, se sont arrangés pour être les premiers à lancer le processus, essentiellement pour bénéficier de la couverture médiatique qui en découle. Des associations cherchent toujours à modifier cela pour passer à un scrutin proportionnel au niveau des États, voire pour l’éliminer complètement et ne conserver que le vote populaire. Le système du winner takes all ("le vainqueur emporte tout") permet au candidat qui recueille les voix d'une majorité de grands électeurs dans un Etat donné de remporter la totalité des voix. Car la route qui mène à la Maison-Blanche est longue et semée d’embûches. Le jour de l'élection est donc fixé d'avance. Le premier candidat à obtenir une majorité devenait président et celui qui avait obtenu, après lui, le plus de voix devenait vice-président. Les motivations derrière ce choix sont, bien sûr, de nature électorale : il s'agit d'équilibrer le ticket afin de le rendre attrayant dans un maximum d'États. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, ce processus prend environ un an. La Cour suprême américaine est-elle une institution politisée ? élections américaines. Pour en savoir plus, lire l’article : Élections primaires américaines. Au début de novembre, les électeurs américains votent pour l'élection de leur président, mais le scrutin est un suffrage indirect. être citoyen des États-Unis à la naissance (ou être citoyen à la date de ratification de la Constitution, pour les premières élections) ; avoir résidé aux États-Unis pendant au moins 14 ans ; ne pas être candidat à un troisième mandat. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. élection du chef de l'État aux États-Unis, Conventions nationales des Partis républicain et démocrate, Élection du président par le Collège électoral, De l’élection des grands électeurs à celle du président, Participations aux élections de 1789 à ce jour, Résultats des élections de 1789 à ce jour (grands électeurs), Valérie Samson, « Le casse-tête du processus électoral américain », dans. >>La folle nuit où les USA ont basculé dans les bras de Donald Trump, Le principe du "winner take all" n'en reste pas moins très critiqué. Rien n'empêche des candidatures indépendantes. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. 2016 : Trump (304) - Clinton (227) - Autres (5 candidats : 7). Ce sont dans ces États que se joue l'élection américaine. Beaucoup des 45 autres États ne peuvent donc que, théoriquement, suivre cette logique. L'article II de la Constitution et les amendements qui s'y rattachent instituent les critères suivants d'éligibilité pour le président et le vice-président : Le candidat doit se déclarer dans chaque État où il veut obtenir les voix des « grands électeurs » (voir ci-dessous). Les primaires ont été introduites dès la fin du XIXe siècle pour donner plus de pouvoir aux citoyens face aux appareils des partis. Au fur et à mesure que les élections primaires se déroulent, on assiste à l'élimination progressive des candidats qui additionnent le moins de délégués. → ANALYSE. Cette disposition a été prise en 1951, suite aux quatre mandats de Franklin Delano Roosevelt. D’après le « New York Times », Donald Trump aurait payé 750 dollars d’impôts sur le revenu en 2016. La taille de la délégation de chaque État est décidée par les formations politiques en fonction de la population de l’État et du poids du parti localement. (D) : Démocrates seulement, (R) : Républicains seulement ; source : Dont 71 en raison du décès du candidat avant que les grands électeurs ne votent ; Dernière modification le 23 septembre 2020, à 18:27, bipartisme des élections présidentielles américaines, Vote populaire dans les élections présidentielles américaines, Participations aux élections présidentielles américaines, Liste des résultats des élections présidentielles américaines, États-Unis : la Cour suprême, le financement électoral et le scénario à la «, Débats télévisés de l'élection présidentielle américaine, Liste d'expressions politiques aux États-Unis, Liste des candidats démocrates à la présidence des États-Unis, Liste des candidats républicains à la présidence des États-Unis, Comprendre les élections américaines: la conquête de la Maison-Blanche, Le duel - Les dessous de l'élection présidentielle américaine, La course vers la Maison-Blanche 2016 - Processus électoral, politique intérieure, enjeux, Regard sur les États-Unis : le processus électoral, les candidats, l'actualité de la campagne présidentielle américaine…, Atlas des élections présidentielles américaines depuis 1789, Chroniques de livres américains autour de la présidentielle Mc Cain - Obama 2008, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Élection_présidentielle_américaine&oldid=174972553, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. L'autre grande singularité des élections présidentielles américaines est qu'elles écartent de manière radicale la proportionnalité des votes. De nombreux paramètres sont à prendre en compte, lesquels renvoient à des vocables et des principes parfois confus. Pour avoir le droit de se présenter à l’automne devant les électeurs, les candidats démocrates et républicains doivent d’abord avoir déjà gagné une course longue de près de six mois : les primaires. Il existe un faible financement public pour la campagne présidentielle, contrôlé par la Commission électorale fédérale[7]. Cette procédure fut utilisée en 1800 pour l'élection de Thomas Jefferson et en 1824 pour l'élection de John Quincy Adams. Comme les résultats des primaires sont connus, cette cérémonie est purement formelle. Donc, le système force le bipartisme. Il est possible à des candidats indépendants de se présenter sans passer par les primaires[2]. En revanche, le choix du candidat à la vice-présidence est effectué plus tard, voire annoncé pendant la Convention. En raison de cette condition, l'acteur Arnold Schwarzenegger, ancien gouverneur de Californie, ne peut pas être candidat à la présidence car il est né en Autriche. Lors de l'élection présidentielle de 2000, le candidat démocrate Al Gore obtint 550 000 voix de plus que son adversaire républicain George Bush au niveau national, mais les 550 voix d'avance que Bush a officiellement obtenues en Floride lui permirent d'obtenir tous les grands électeurs de cet État et de remporter l'élection au niveau fédéral. Parce que les élections américaines ont lieu le 6 novembre. Alors qu'à l'issue du scrutin, Gore avait obtenu environ 550.000 voix de plus que Bush au niveau national, il fut donné perdant. L’État le plus peuplé, la Californie, dispose de 55 grands électeurs, alors que les huit États les moins peuplés n’en ont que trois chacun. La règle du « Winner-takes-all », adoptée par la majorité des États, qui attribue l'ensemble des grands électeurs d'un État au candidat qui obtient la majorité simple, empêche toute représentation de votes minoritaires. Ce fut le cas de Ross Perot en 1992 et 1996, et de Ralph Nader en 2000, 2004 et 2008. Les délégués désignés tout au long de ce processus – plus des membres importants des partis – se réuniront ensuite pendant l’été – du 13 au 16 juillet à Milwaukee pour les démocrates ; du 24 au 27 août à Charlotte pour les républicains. Les candidats doivent recueillir auprès des citoyens des fonds pour financer leur campagne mais ils doivent aussi s'assurer des soutiens en prévision de la véritable campagne qui est encore plus onéreuse. C'est le très grand nombre (souvent plusieurs dizaines) de scrutins simultanés qui oblige à recourir à des moyens électromécaniques ou électroniques pour enregistrer les résultats. Les élections primaires prennent la forme d'un vote (un seul par personne) qui peut être, selon les états, soit ouvert à l'ensemble des électeurs qui le souhaitent, soit fermé (réservé aux membres du parti), soit semi-ouvert (les électeurs déclarés comme « indépendants » sont autorisés à prendre part aux primaires de leurs choix). Lors de ce scrutin qui désigne les grands électeurs, c’est la liste qui arrive en tête qui rafle toutes les voix de l’État. Amy Coney Barrett, une fervente catholique à la Cour suprême, PODCAST - « C’est ça l’Amérique ». Après deux mandats, Barack Obama laissera sa place au 45e président, ou présidente, des Etats-Unis. A mesure que les élections américaines approchent, la perspective d'une situation comparable à celle du scrutin de 2000 s'intensifie. 08/11/2016 à 16:30. Par Marianne Pasquier et Joséfa Lopez Publié le 19 octobre 2016 à 16h22 - Mis à jour le 19 octobre 2016 à 19h24. Il faut pour cela acquérir au minimum les 13 premiers États ayant le plus de grands électeurs. Barack Obama, président sortant et soutien d'Hillary Clinton, ne s'y est pas trompé. Tous les États ne représentent pas le même poids. et nous nous en réjouissons. Dans l'hypothèse contraire son Vice-président est généralement favori pour représenter son parti, comme le républicain Richard Nixon en 1960 (battu par John F. Kennedy), le démocrate Hubert Humphrey en 1968 (battu par Richard Nixon), le républicain George H. W. Bush en 1988 (élu) ou le démocrate Al Gore en 2000 (battu par George W. Bush). L’élection présidentielle américaine permet de choisir le président et le vice-président des États-Unis d'Amérique. Un grand électeur peut décider de ne pas voter pour le candidat auquel il avait d'abord apporté son soutien ; les cas sont rares, mais on en compte huit dans la période contemporaine. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des votes des grands électeurs (égalité ou dispersion des voix), c'est la Chambre des représentants qui élit le président et le Sénat qui désigne le vice-président en vertu du XIIe amendement. le tout sur un site débarrassé de toute publicité. Donner le nom du président avant la réunion des grands électeurs est possible grâce à la traditionnelle loyauté des grands électeurs : entre 1788 et 2000, sur les 17 000 grands électeurs successifs, 156 seulement[6] n'ont pas respecté le mandat confié par les électeurs de leur État et ont voté pour un autre candidat (faithless electors) - cela n'est pas interdit par la Constitution. C'est un principe absolument déterminant qui s'applique dans la quasi-totalité des Etats américains – seuls le Maine et le Nebraska sont exemptés. Car ce n’est pas si simple ! Une fois le vote achevé, le candidat désigné et son partenaire peuvent faire campagne avec l'aide de l'appareil et des fonds de leur parti. Ce sont les faiseurs de roi, ces citoyens "plus" qui sont chargés d'élire le prochain président des Etats-Unis. L'argent joue un rôle crucial lors de l’élection présidentielle américaine. En 2000, un grand électeur du District fédéral de Columbia s'est abstenu plutôt que de voter Al Gore pour protester contre le fait que ce district n'était pas considéré comme un État à part entière. Le droit de vote a été très progressivement donné à tous les citoyens américains : Par Vikidia, l’encyclopédie pour les jeunes, qui explique aux enfants et à ceux qui veulent une présentation simple d'un sujet.